Voyage au Costa Rica – Deux océans et entre les deux, une étroite bande de terre dont 25% est protégée par un réseau de parcs naturels et de réserves. Foręts pluvieuses, mangrove, volcans…les paysages sont multiples. 5% de la biodiversité de la planète est concentrée sur ce si petit territoire : l’assurance d’un étonnant safari tropical. A qui s’adresse la destination?
Aux passionnées de la nature, de la faune et de la flore, aux sportifs (randonnée, surf, sports en eau vive, « accrobranchesï, plongée…). On vient ici pour le tourisme vert.
Pourquoi faire un voyage au Costa Rica
?
Avec une trentaine de parcs nationaux, le choix peut sembler difficile. A sélectionner en fonction de la faune observable (mammifères, oiseaux, tortues) et du paysage (volcan, côte, montagne). Parmi les incontournables :
– Arenal : toujours en activité, le volcan Arenal (1633m) est le site le plus célèbre du Costa Rica
. A défaut de le gravir, on observera ses éruptions de nuit. Sources d’eau chaude dans la région. Autres parcs avec volcans : Rincón de la Vieja , Poas et Irazú .
– Tortuguero : un labyrinthe de canaux s’enfonce dans la jungle le long de la côte Atlantique. Ca”imans, hérons tigres, iguanes verts, singes hurleurs, paresseux… Le parc est connu pour préserver les tortues marines, à observer sur la plage en saison de ponte (aoűt à octobre pour les tortues vertes, très nombreuses ; février à juillet pour les tortues luth).
– Monteverde : à 1500m d’altitude cette réserve biologique de foręt humide étonne par son paysage luxuriant, moussu et féerique. 400 oiseaux y vivent et si le Quetzal se fait rare, les merles, colibris et toucans verts sont observables. Idéal pour les familles avec ses vivariums (dédiés aux serpents, aux grenouilles et aux papillons) et ses parcours ludiques dans les arbres (ponts suspendus ou tyroliennes).
– Corcovado : probablement le parc le plus sauvage, avec une jungle épaisse fondant sur une côte volcanique noire au relief torturé. A lui seul, le parc abriterait 2% de la biodiversité mondiale. A voir en particulier: les lapas, (perroquets multicolores), les tapirs, les cochons sauvages et dans l’eau, à l’embouchure des rivières, les requins, taureaux et à pointe blanche.
– Isla del Coco : à 500 km au large de la côte Pacifique, un sanctuaire de plongée exceptionnel, consacré par Cousteau et l’Unesco. Requins-marteaux, requins-baleines, raies mantas, tortues marines, marlins…
– Les plages : la côte Pacifique a développé une activité balnéaire, en particulier dans sa partie nord et centrale. Pour plus de tranquillité, opter pour les parcs nationaux côtiers ( Manuel Antonio , Corcovado ) ou pour la côte Atlantique, autour de Cahuita , toute à sa langueur caribéenne.
Quelles sont les tendances de voyage au Costa Rica
?
La scénarisation de la faune (dans des vivariums) et de la flore, avec des parcours tyrolienne, « accrobrancheï, ponts suspendus…
Quand partir ?
De novembre à avril de préférence, pendant la saison sèche.
A quel prix ? Indications moyennes
0,6€ : une bouteille d’eau minérale de 600 ml.
8€ : entrée d’un parc national.
En pratique
– Décalage horaire : – 8h durant l’été français ; -7h en hiver.
– Festivals ou événements marquants : la Semaine Sainte en mars-avril.
– Langue : espagnol. L’anglais est parlé dans les endroits touristiques.
– Santé : vaccins à jour (hépatite A et B conseillés). Eviter de boire l’eau du robinet. Risque de paludisme limité à la région de Talamanca. Prévoir des produits antimoustiques.
Conseils d’Opodo
Le Costa Rica est une destination essentiellement « natureï. Pour une dimension culturelle, combiner le voyage avec le Nicaragua , doté de remarquables villes coloniales, et encore peu touristique.
Plus d’informations sur le site de l’office du touriste !